Aux origines
Pour ce qui est de la structure et de la symbolique tant maçonnique que chevaleresque, le régime a trois origines
Maçonnerie et Chevalerie
Pour ce qui est de la structure et de la symbolique tant maçonnique que chevaleresque, les trois origines du régime sont :
La maçonnerie française de l’époque, avec sa prolifération de grades les plus divers (Willermoz les connaissait tous et en avait pratiqué beaucoup) et qui, épurée, devait être structurée vers 1786-1787 par le Grand Orient de France en un système qui portera plus tard le nom de « rite français », avec ses trois grades et ses quatre ordres ; les divers hauts grades dont la combinaison constitue ce qu’on appelle « l’écossisme » ont été également synthétisés par Jean-Baptiste Willermoz.
Le système propre à Martines de Pasqually, personnage énigmatique mais inspiré, que Willermoz, comme Louis-Claude de Saint-Martin, reconnut pour son premier maître, c’est-à-dire « l’Ordre des chevaliers maçons élus coens de l’univers ». Willermoz, architecte en chef du Régime rectifié était l’un des principaux animateurs de l’Ordre des élus coens.
Le Stricte Observance, dite encore « maçonnerie rectifiée » ou « réformée de Dresde », système allemand où l’aspect chevaleresque primait absolument sur l’aspect maçonnique, car il se voulait non seulement l’héritier, mais le restaurateur de l’ancien Ordre du Temple aboli en 1312.
Vision
L’ Initiation maçonnique, par sa doctrine, par le travail symbolique et par la pratique quotidienne des vertus, procure à ceux qui la reçoivent les moyens de retrouver cette dimension divine primitive.
La Voie chevaleresque fait de ceux qui s’y engagent des Chevaliers du Christ au service des hommes pour faire régner la justice. »