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À PROPOS

RÉGIME ÉCOSSAIS RECTIFIÉ : AUJOURD’HUI

 

DE 1958 À JUIN 2000

 

Jusqu’en 1958, le Grand Prieuré des Gaules dirigeait l’Ordre intérieur, cependant qu’une Grande Loge Écossaise, conférait les quatre grades maçonniques dans les loges de Saint-Jean et de Saint-André.

 

Par une convention en date du 7 juillet 1958, le Grand Prieuré des Gaules décida la dissolution de la Grande Loge Rectifiée et remit l’administration des trois premiers grades à la Grande Loge Nationale Française, sous l’autorité de laquelle elle plaça ses Loges de saint Jean, moyennant l’affirmation par les parties signataires que la pratique de ces grades se ferait conformément au Code maçonnique des loges réunies et rectifiées de 1778, dont la validité se voyait ainsi officialisée (Article 1er de la convention).

 

Quant aux loges de Saint-André, artificiellement séparées des loges de Saint-Jean auxquelles elles étaient auparavant intimement unies (ce qui a indubitablement porté atteinte à la cohérence interne de la classe maçonnique), elles furent placées sous l’autorité d’un Directoire Ecossais dépendant du Grand Prieuré des Gaules (Article 4 de la même convention).

 

C’est l’organisation qui a subsisté jusqu’en juin 2000, date à laquelle la Grande Loge Nationale Française a rompu unilatéralement la convention de 1958. Le Grand Prieuré des Gaules repris alors ses loges de Saint-Jean et les réunit aux loges de Saint-André restituant ainsi sa cohérence à la classe maçonnique. Les deux provinces historiques furent remises en activité. Le Grand Prieuré des Gaules, pratiquant désormais trois systèmes dans leur intégralité : le Régime Écossais Rectifié, le Rite Écossais et le Rite Français, se constitua en une obédience sous l’appellation manifestant clairement sa spécificité : Ordre des Chevaliers Maçons Chrétiens de France.

 

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